Êtes-vous prêt pour le vrai spoil ? Cette semaine j’ai décidé d’essayer quelques tenues pour notre nouvelle collection !
LES COULEURS DE LA VIE. par @Lacerfofficial
Mais surtout d’être transparente sur la manière dont je fonctionne, dont Lacerf fonctionne mais aussi de vous montrer en image le processus qu’il y a derrière tout cela, pas de secret entre nous, comme au début.
Je reçois de nombreux messages me demandant pourquoi et comment tout cela a commencé.
La vie arrive, et parfois nous avons besoin d’un rappel, quand l’esprit va trop vite et les jours aussi. On ne s’accorde plus le temps de rien. J’ai enchainé les projets, des tones de projets avec des tones de marques, par ce que je ne savais pas dire non. C’est comme ça, et puis on finit par s’oublier, par oublier pourquoi on a commencé.
Premiers arrivés, derniers partis, un vrai bourreaux de travail et je n’hésitais pas non plus à revenir le week-end pour terminer quelques projets pressants.
la concurrence est impitoyable. On n’a pas le choix, il faut suivre le rythme si l’on veut rester dans la course à l’innovation, même s’il s’agissait de sacrifier, pendant quelques années encore, ma vie personnelle.
Je me dis toujours que je n’ai plus le temps. Plus vraiment le temps de bien faire les choses.
Je dirige toute cette entreprise avec un seul cerveau, le mien, et avec seulement 24 heures par jour et 7 jours par semaine.
Le béaba des auto-entrepreneurs en somme.
Je n’ai pas le temps d’expliquer ce que je ressens ou pourquoi je crée des choses.
Ressentir, réfléchir, agir … une contribution positive et cohérente au monde est en adéquation avec ma vision.
Alors cette année, plus que jamais, je me suis promis d’être totalement transparent sur tout ce que je fais et pourquoi.
Mon activité favorite depuis mon plus jeune âge est de mettre sur papier, dans différentes langues,de différentes manières,ce que je pense ou ressens.
Le simple fait d’écrire libère intensément. Il ne s’agit pas d’écrire un roman, mais de coucher sur le papier ce qui se trame dans le cerveau.
De l’écriture a la peinture, j’accouche des mots que j’invente pour construire des phrases.
Je couche sur des toiles immenses des masses de peinture pour construire des tableaux.
Et petit à petit j’ai fini par découper des vêtements et des rideaux pour en faire des armes contre le monde.
Pour habiller la tristesse des gens qui m’entourait. Pour embellir les autres.
Je me sentais mieux comme ça, j’avais l’impression que c’était mon exutoire.
Je pouvais tout contrôler avec un crayon, un pinceau ou des ciseaux.
Je pouvais rendre beau tout ce qui m’entourait.
Même les sentiments les plus infâmes pouvaient être habillés. Déguisé.
Lacerf c’est tout ça.
Parce Que au final, tout cela repose sur moi, sur mon ressenti, ma créativité. De la première idée, à la conception, au marketing, chaque étape m’appartient.
C’est parfois dommage de ne pas pouvoir partager un tel projet, mais comment partager une toile avec un autre artiste…
Comme vous le savez, cette collection est l’histoire d’un voyage de plus pour entre copains de Lacerf, des évènements et des marchés de créateur sur les routes du Mexique. Puis beaucoup de surf.
Mais surtout une décision impulsive : Confier le contenu de ma valise à de parfait inconnus et la remplir de tissu récupéré au cours du voyage.
Un hommage aux villages du Michoacán qui m’a donné l’inspiration. Un hommage a la raison pour laquelle j’ai lancé la marque il y a 5 ans. Un hommage à ma spontanéité. Aux couleurs de la vie tout simplement.
Sur les prochaines séquences d’images vous pourrez me voir porter mes propres modèles, des photos plus proches de la réalité et pas forcément sur des fonds de studio.
Même si pour votre information je tiens à préciser qu’on ne retouche jamais nos photos produits et que l’on préfère toujours travailler avec des mannequins qui nous attirent par leurs caractère et leurs charmes: Plutôt que de suivre les codes imposés par les marques de masse-production.
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Pour un modele comme celui que je porte sachez qu’il faut 1,50 mètre de tissu pour le haut et 1m de tissu pour la jupe. Avec preuve a l’appui un lin naturel qui m’a couté 11 euros le mètre car c’est évidemment la qualité pour laquelle j’ai opté. Organic, et dans le market des «Unused fabrics » afin de soutenir le mouvement de circularité des tissus et d’allonger leur durée de vie.
Donc si on fait le calcul pour un modele comme celui-ci, on est déjà sur 27,5 euros de dépense seulement pour le tissu.
Je pense que partant de là je n’ai pas besoin de vous faire une lesson de trois pages sur les frais de transport, de pressing, de production, les taxes et les couts de merceries, de packaging et de marketing avant que ce modele arrive dans vos boîtes aux lettres.
Sachant donc que sur ce même modele nous sommes donc sur une production eco-responsable et respectant les codes de la slow fashion.
Mois de 10 unités par design afin d’être sûr que vous vous sentiez unique en portant nos modèles.
Pour une jupe a 89 euros et un haut à 74 euros. Beaucoup d’amour de passion, des petits doigts, pas de travail à la chaine, un tissu de qualité et des créations uniques.
Merci de m’avoir lu jusque-là et j’espère que cet article vous a plu. Je vous promets de faire plus court la prochaine fois. Mais pour ce premier article il fallait une introduction et une conclusion digne de ce nom.
Du fond du coeur.
Halima, x